Il y a au pied de la montagne cette avalanche de sapins dans mon souvenir. C’est une année sans neige en Forêt Noire. Le sujet est toujours la mémoire, et quoi déposer au seuil d’une vie où rien ne se répète comme prévu. Vus d’en-haut, les gens autour du plateau du lac ressemblaient à des têtes d’épingle plantées sur un kit de broderie. J’y ai pensé une fois dans le magasin pour touristes au pied de la montagne : à cette immensité réduite en kit avec un tracé produit à la chaîne, un dessin guidé et des fils de couleurs avec lesquels toutes les mains brodent exactement le même dessin.
Vu qu'hier cinq Palestiniens avaient été tués par un "colis" bombardé du ciel à Gaza. Une image qui renvoie à la vidéo qu'a diffusée notre bien-aimé Président, pilote militaire par procuration et grand maître des cérémonies "mémorielles" jusqu'à plus soif.
Votre beau texte met en lumièfre les paradoxes, les inconséquences et la schizophrénie de la politique israélienne de Netanayahou (comme si la Shoah était le dernier rempart excusant tout acte monstrueux).
La montagne, même sans neige (mais le téléphérique est son survol magique) demeure encore cet attrait mystérieux que décrivit un jour Charles-Ferdinand Ramuz. Elle nous permet de prendre de la distance par rapport au chaos du monde.
Vu qu'hier cinq Palestiniens avaient été tués par un "colis" bombardé du ciel à Gaza. Une image qui renvoie à la vidéo qu'a diffusée notre bien-aimé Président, pilote militaire par procuration et grand maître des cérémonies "mémorielles" jusqu'à plus soif.
Votre beau texte met en lumièfre les paradoxes, les inconséquences et la schizophrénie de la politique israélienne de Netanayahou (comme si la Shoah était le dernier rempart excusant tout acte monstrueux).
La montagne, même sans neige (mais le téléphérique est son survol magique) demeure encore cet attrait mystérieux que décrivit un jour Charles-Ferdinand Ramuz. Elle nous permet de prendre de la distance par rapport au chaos du monde.
D.H.