Entendez-vous sur les murs les feuilles
De voix, Freud élabore ses pousses
Ce qui depuis chaque tige perce ta nuit
(Un train pour Byzance
et son fagot de lettres
Sur la couchette en partance)
La pierre tâtonne invisible
Dans sa matrice - ce qui s’éloigne
Demeure reclus dans la lagune -
A droite la route gonflée
Dans les canaux, vaines
Pluies et vertes logiques affectives,
Brève
A la surface tout près la distance vaincue.
Penchée sur les ponts pour l’éternité.
L’éternité c’est cette mesure semblable
A une explosion de Wagner
Devisé - désiré le paradis
N’a de mystère pour qui-
Conque - un angle murmure
Sur le chemin -
De glisse - Venise est un
Dieu sans distance dans son
Centre partout où l’eau
triomphe.
Bougie pour Venise
le 10 août 2024
… lanterne sur les eaux secrètes au clapotis soudain démesuré dans l'ordonnancement des palais désœuvrés où rôdent des fantômes chéris harnachés de brocards et tournoyant sur les dalles fraîches d'un matin hésitant…