C’est le genre de choses qui se produit ici : un mur doré poudré de rose, une fresque romaine et des inconnus en foule assemblée ont plus de pouvoir que nos propres souvenirs. On se sent de curieuses affinités avec des gens jamais vus, des gens à qui l’on n’a jamais parlé : il faut croire que la densité de l’histoire se charge de trouver ce qui nous lie sans nous demander notre avis. Une partie invisible de notre vie éternelle a pris résidence dans ce lieu, se fiche de savoir si nous sommes de passage, et boit un verre de vin couleur soie tous les soirs sur une terrasse ombragée.
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