Du fleuve rouge aux disparus
Il en va comme des gens aimés et enfants disparus, il y a des espèces définitivement disparues qui nous aspirent d’un geste ultime, une nécessité de dire. Ce qui nait, meurt, survit sans rival, ce qui vit de son jus, ce qui disparait dans un marais bourbeux, ce qu’il vaut mieux consigner dans l’immémorial, ce qui, soumis à la culture tenace de la philosophie de la pierre ou encore du caillou dans les confins d’un langage immobile, se déverse dans nos vies mastiquant l’immobile obsolescence.
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